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a propos louis pasteur -décédé ( 20 novembre, 2008 ) soeur emmanuelle-décédée soeur emmanuelle 1908 – 2008 soeur emmanuelle biographie de soeur emmanuelle : religieuse (française) née le 16 novembre 1908 décédée le 20 octobre 2008 (à l’âge de 99 ans) sœur emmanuelle, née marie madeleine cinquin, souvent surnommée la « petite sœur des chiffonniers » ou « petite sœur des pauvres », est une religieuse et écrivain née le 16 novembre 1908 à bruxelles (belgique) et morte le 20 octobre 2008 à callian (var, france). elle est connue pour ses œuvres caritatives en égypte auprès des enfants et des plus démunis et est un symbole, dans l’opinion française, de la cause des déshérités[1]. née de parents belges et français, elle posséde ces deux nationalités. en 1991, le président moubarak lui a remis la nationalité égyptienne en remerciement de son œuvre au caire. a son entrée chez les religieuses de notre-dame de sion, elle prend le nom de sœur emmanuelle mais se fait appeler mère emmanuelle par ses élèves. c’est sous ce nom qu’elle se fait connaître des médias et devient très populaire dans l’opinion publique, apparaissant régulièrement en tête des classements des personnalités préférées des français. madeleine cinquin est née le 16 novembre 1908 d’un père français, originaire de calais, et d’une mère belge, originaire de bruxelles. elle grandit dans une famille aisée de trois enfants ayant fait fortune dans la lingerie fine et partage ses jeunes années entre paris, londres et bruxelles. en 1914, alors qu’elle n’a que six ans, elle est fortement marquée par la mort de son père, noyé sous ses yeux sur la côte d’ostende. cette expérience la traumatise profondément et lui fait se rapprocher de dieu. elle déclare que, dans son inconscient, sa vocation de religieuse date de cet accident. quelques années plus tard, madeleine cinquin souhaite aller à l’université catholique de louvain mais sa mère s’y oppose car elle estime qu’elle y serait trop oisive. elle remarque alors que sa fille fait preuve d’une certaine vocation pour le christ et elle tente de l’en détourner en lui faisant rencontrer une supérieure d’un couvent de notre-dame de sion à londres. ceci ne fait que renforcer ses convictions et accentue la quête de toute sa vie, l’aide à l’enfance malheureuse. après avoir voulu initialement rejoindre les filles de la charité, madeleine entre finalement comme postulante à la congrégation notre-dame de sion le 6 mai 1929. après des études de sciences philosophiques et religieuses, elle prononce ses vœux de religieuse le 10 mai 1931 et choisit le nom de sœur emmanuelle, qui signifie « dieu avec nous » en hébreu. la carrière d’enseignante de sœur emmanuelle commence tout d’abord à istanbul en turquie, dans une école pour jeunes filles d’un quartier pauvre de la ville. sœur emmanuelle attrape alors la typhoïde et toutes les autres sœurs lui proposent leur sang afin de l’aider à combattre la maladie. une fois rétablie, en guise de remerciement, sœur emmanuelle donne une conférence sur la vie de soliman le magnifique et impressionne la directrice du collège, mère elvira, qui décide alors de l’affecter dans son établissement. bien que celle-ci se soit engagée à affecter sœur emmanuelle chez les pauvres, elle la convainc qu’elle sera plus efficace si elle enseigne à des jeunes filles aisées, appelées à avoir un rôle influent dans la vie turque. elle enseigne alors les lettres au lycée notre-dame de sion. après la mort de sa supérieure, sœur emmanuelle ne s’entend pas avec sa remplaçante et elle est envoyée à tunis. de 1954 à 1959, elle enseigne en tunisie pendant cinq ans où elle s’occupe de filles de français installés dans le pays mais ce nouveau poste ne lui convient pas. en pleine décolonisation du pays, les filles dont elle a la charge lui semblent plus superficielles et l’environnement général la fait doucement sombrer dans une dépression. ce n’est qu’au bout de trois ans que les responsables de sion se rendent compte de son état et se décident à la déplacer. après avoir décroché sa licence ès lettres à la sorbonne à paris, sœur emmanuelle est de nouveau affectée à istanbul en 1959 pour une courte durée. de 1964 à 1971, elle est envoyée en égypte pour enseigner au collège de sion à alexandrie. cette expérience s’avère de nouveau négative pour elle car les élèves dont elle est en charge sont peu ouverts sur la pauvreté. elle décide donc d’arrêter d’enseigner la philosophie et s’occupe à la place des filles du quartier défavorisé de bacos. c’est durant cet épisode qu’elle tombe amoureuse de l’égypte. en 1971, à l’âge de la retraite, elle décide de partir, à l’instar du père damien qu’elle vénère, s’occuper des lépreux au caire mais doit renoncer face à des complications administratives car le lazaret se trouve en zone militarisée. elle décide alors de partager la vie des plus démunis et, avec l’autorisation de sa congrégation, part s’installer à ezbet-al-nakhl, un des bidonvilles les plus pauvres du caire en égypte, au sein de la communauté majoritairement copte chrétienne des zabbalines, chargée de la récupération des déchets. en collaborant avec plusieurs églises locales, elle parvient à établir une communauté et lance de nombreux projets de santé, d’éducation et de protection sociale visant à améliorer les conditions de vie. en 1976, elle rencontre sarah ayoub ghattas (sœur sarah), alors supérieure de la congrégation copte-orthodoxe des filles de marie de béni-souef. francophone et issue d’une famille de la bourgeoisie, elle obtient l’autorisation de l’évêque athanasios, fondateur de la congrégation, pour rejoindre sœur emmanuelle à ezbet-al-nakhl dont elle partage la cabane. en 1977, sœur emmanuelle publie son premier livre chiffonnière avec les chiffonniers dans lequel elle raconte son combat. en compagnie de soeur sarah, elle part en 1978 aux états-unis afin de récolter des fonds. a leur retour, avec l’argent amassé, elles peuvent investir et en 1980, le centre salam est inauguré par l’épouse du président sadate et propose des dispensaires, des écoles, des jardins d’enfants, des centres de formation et un club social. en 1982, après avoir confié la gestion d’ezbet-al-nakhl à des jeunes religieuses de l’ordre des filles de sainte-marie, elle s’occupe des chiffonniers de mokattam représentant, avec plus de 23 000 personnes vivant au milieux des détritus, la plus grande communautés de zabbalines du caire. en 1984, sœur emmanuelle vient en aide à cinq familles pauvres et leur permet à chacune de se construire un abri, séparé du lieu où sont triés les déchets. elle fera plus tard construire ce même type d’abris à plus grande échelle afin d’accueillir le plus de monde possible. elle continue à utiliser son charisme afin de récolter des dons et mobiliser les pouvoirs. elle permet de raccorder le bidonville à l’eau et l’électricité et poursuit la construction de nombreuses habitations et d’une usine de compost. en 1985, elle s’installe dans le bidonville de meadi tora puis se rend à khartoum (soudan) la même année pour créer des foyers, écoles, fermes-écoles et dispensaires. en 1991, à l’occasion du cinquantenaire de la prononciation de ses vœux, le président moubarak lui remet la nationalité égyptienne en reconnaissance de son œuvre en égypte, . en 1993, à la demande de sa congrégation, sœur emmanuelle quitte définitivement l’égypte et rejoint sa communauté en france. sœur sarah dirige alors l’ entreprise caritative et continue seule le développement du bidonville de mokattam. depuis, un lycée pour filles a été créé grâce à l’opération orange et des écoles techniques ont été ouvertes pour les garçons. un hôpital a même été construit grâce au prince albert de monaco. en 22 années de présence, l’œuvre de sœur emmanuelle a permis de scolariser 85 % des enfants, de faire diminuer la violence et de permettre aux femmes de se libérer. a son retour en france, sœur emmanuelle continue de se battre pour plus de solidarité. elle écrit des livres, rencontre des jeunes dans les lycé